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Marques écoresponsables : 4 critères incontournables 

Les chiffres sont édifiants, l’industrie du textile est l’une des plus polluantes au monde. Elle représente environ 1,2 milliard de tonnes de gaz à effets de serre chaque année. Alors comment en est-on arrivés là ? Avant que les questions environnementales ne se posent, nous étions dans l’ère du « tout jetable ». Ce modèle s’est même étendu au secteur textile, avec des magasins de vêtements à bas prix qui ont fleuri un peu de partout. On s’est habitués au peu cher, mais avec la qualité qui va avec, c’est-à-dire des biens à faible valeur ajoutée, qui durent une saison, voire moins. Aujourd’hui, une prise de conscience a lieu, et nombreux sont les acheteurs qui recherchent des produits ayant un impact moindre sur l’environnement. On parle de marques écoresponsables, mais que doit-on privilégier dans nos choix de consommateurs ? On fait le point grâce à 4 critères incontournables.

La transparence

L’origine des produits

Alors, autant le dire, aucune entreprise ne pourra se prévaloir d’être parfaite. Qui dit production, dit exploitation de matières premières, déchets et pollution. Être écoresponsable ne signifie pas avoir un bilan carbone égal à zéro, mais indique que l’établissement fait son possible pour limiter son impact sur l’environnement. Cela passe notamment par la transparence sur son modèle de production. Où est-ce que les articles sont fabriqués ? Quels sont les matériaux utilisés ? Un client préférera toujours une entreprise honnête à une autre qui chercherait à dissimuler ses manquements.

Attention au « greenwashing »

De nombreuses grandes sociétés se vantent d’être écoresponsables. Elles deviennent, d’un coup d’un seul, soucieuses de l’environnement. Peut-on alors les comparer à des petites entreprises artisanales ? Bien sûr que non. C’est ce qu’on appelle le greenwashing, un terme anglais utilisé pour dénoncer les firmes qui se targuent d’être écologiques uniquement pour leur réputation. Deux exemples sont parlants :

  • Une entreprise en apparence artisanale, dont les valeurs sont tournées vers l’environnement. En fait, c’est une filiale qui sert d’étendard de bonne conduite, alors que le reste du groupe n’a que peu d’intérêt pour l’écologie.
  • Une société qui développe une gamme d’articles respectueux de la nature, comme c’est souvent le cas dans le secteur du textile. Mais en s’y penchant un peu plus, on se rend compte que la collection écoresponsable, bien que très mise en avant, ne représente qu’un faible pourcentage de leur production.

Le greenwashing est insidieux, il est parfois difficile de le détecter. Mais nos critères suivants vous aideront certainement à y voir plus clair.

La proximité

La localisation

La crise sanitaire nous a fait prendre conscience de notre dépendance aux pays étrangers. Lorsque les frontières sont fermées, beaucoup de secteurs sont impactés. D’où la nécessité de recentrer et soutenir notre économie.
De plus, quel est le coût environnemental d’un produit qui fait le tour de la planète pour finir dans notre boîte aux lettres ? Avions, cargos, le transport de marchandises est extrêmement polluant et la mondialisation des échanges est si intense qu’il est impossible de compenser cela.

Lorsqu’on parle d’entreprises écoresponsables, on pense souvent aux circuits courts. En effet, on accorde de plus en plus d’importance à la consommation locale, voire nationale. Ainsi, acheter français, c’est très bien, mais il faut être réaliste, il y des contraintes structurelles à considérer. Pendant de nombreuses années, des filières ont été abandonnées au profit de l’importation. Cependant, il reste préférable de faire venir des matières premières qui seront ensuite utilisées par des entreprises artisanales, plutôt que de se procurer de manière individuelle des produits manufacturés à l’autre bout de la planète.

La proximité entre le client et l’entreprise

À l’ère des réseaux sociaux, nombreuses sont les petites entreprises qui ont réussi grâce à la proximité avec leurs clients. En effet, une communication personnelle, et des liens qui se créent sont des signes d’une entreprise qui mise sur la qualité de ses échanges plutôt que sur les volumes de vente. Ainsi, celle-ci ne contribue pas à une industrialisation démesurée, un modèle de production très énergivore.

De petits établissements font parfois preuve d’une immense force de conviction. Bien que connaissant une croissance très importante, certaines ont refusé de s’exporter à l’international, voire d’être rachetées par de très grands groupes (avec beaucoup de moyens !) pour conserver leur authenticité et la confiance de leur clientèle.

L’éthique, le critère incontournable des marques écoresponsables

Ce critère est, évidemment, incontournable. Nous sommes dans l’ère de la fast-fashion, ce modèle d’industrie qui pousse les enseignes à proposer de nouvelles collections en permanence, à des prix très abordables, rendant la mode presque « jetable ». En effet, on estime qu’un vêtement est porté moins de 10 fois avant d’être jeté. Les conséquences d’un tel gaspillage sont incommensurables. Être écoresponsable, c’est donc prendre conscience de la menace qui pèse sur les écosystèmes, mais également sur la condition humaine.

Les animaux

L’impact de l’humain sur les écosystèmes n’est plus à démontrer. Nous avons contribué à l’éradication de nombreuses espèces d’animaux sauvages. Au-delà de cet aspect catastrophique, ils font parfois l’objet d’élevages sordides pour le compte de l’industrie textile. Il va sans dire que les marques écoresponsables ne peuvent intégrer les animaux dans leurs filières de production.

L’environnement

Nous l’avons dit, l’industrie textile est l’une des plus polluantes à l’échelle de la planète. De plus, elle nécessite une consommation d’eau très importante : on estime que 4 % de l’eau potable dans le monde est utilisée pour fabriquer nos vêtements. Mais l’impact environnemental de la production de nos habits s’explique par plusieurs facteurs :

  • L’utilisation de substances chimiques, qui finissent en bout de course dans nos océans.
  • Des cultures qui sont très consommatrices d’eau et de pesticides.
  • La part très importante de tissus synthétiques, issus principalement d’hydrocarbures. Ces fibres plastiques sont relâchées, dans l’écosystème aquatique en microparticules, à chaque lavage en machine. Chaque année cela représente l’équivalent de 50 milliards de bouteilles plastiques.
  • Le transport des marchandises.
  • Etc.

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Les conditions de travail

Pour proposer des collections à bas prix, les multinationales ont délocalisé et se sont implantées dans les pays où la main-d’œuvre est la moins chère au monde. En tête de ces pays, le Bangladesh, où selon un rapport, ce sont 100 % des ouvriers du secteur qui ne gagnent pas le salaire minimum vital.
De plus, ces ouvriers sont parfois exposés à des produits chimiques sans aucune protection et en première ligne de ces conditions de travail inhumaines et dégradantes : les femmes et les enfants.
Une marque écoresponsable se doit de considérer la dignité humaine comme fondement de son entreprise, en instaurant des conditions de travail confortables et avec des salaires décents.

La qualité des produits,

La durée de vie

Au rythme où les collections s’enchaînent, les marques ont parfois peu de scrupules à proposer des articles avec une qualité très douteuse. Cependant, nombreux sont les consommateurs qui préfèrent revoir leurs habitudes d’achat. Acheter moins, mais acheter mieux. On misera notamment sur des produits qui sauront durer dans le temps, des indémodables de bonne qualité. Sur les réseaux sociaux, on parle désormais de slow fashion pour s’opposer à la fast fashion. Une mode qu’on veut éthique et durable.

Afin d’en garantir la longévité, une marque écoresponsable ne peut lésiner sur la qualité de ses marchandises, en particulier par son choix de matières premières.

Les matériaux utilisés

Avec la slow-fashion, finies les matières plastiques telles que le polyester, le polyamide, l’acrylique, etc. On assiste au grand retour de matériaux nobles, voire ancestraux. Parmi ceux-ci :

  • Le lin ;
  • Le chanvre ;
  • Le coton biologique ;
  • La toile de jute.

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Ce qu’il faut retenir sur les marques écoresponsables :

L’impact du secteur textile sur la nature est indiscutable et ce rythme effréné ne peut plus durer. Œuvrer pour une mode écoresponsable, c’est avoir des standards environnementaux et sociaux sur lesquels on ne peut plus négocier.

Nous devons donc avoir une consommation raisonnée, et opter pour des entreprises qui répondent a minima à nos 4 critères  :

  • Transparence ;
  • Proximité ;
  • Éthique ;
  • Qualité.

Il ne reste plus qu’à revêtir votre veste de détective et voir d’un œil nouveau les marques qui vous entourent. Et pour vous montrer que la mode éthique peut rimer avec style, féminité et raffinement, nous vous proposons de découvrir la collection de sacs en toile de jute personnalisés de l’Atelier Ryzou.

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MS Rédaction Web, pour l’Atelier Ryzou

Sources :

https://youmatter.world/fr/impact-environnemental-mode-fast-fashion-textile-pollution-environnement/

https://multimedia.ademe.fr/infographies/infographie-mode-qqf/ 

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